Publié dans Economie

Développement - Les programmes MIARY digital, agribusiness et tourisme lancés dans les Régions

Publié le mardi, 21 janvier 2025

Opérationnels. Les programmes MIARY digital et MIARY agribusiness et tourisme ont été officiellement lancés dans les huit Régions du sud et de l’est de Madagascar : Atsimo- Andrefana, Anosy, Atsimo -Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany, Atsinanana, Analanjirofo et Diana. Ces initiatives visent à soutenir les entrepreneurs locaux, à stimuler l’innovation, et à renforcer la compétitivité des entreprises malgaches dans les secteurs stratégiques du numérique, de l’agrobusiness et du tourisme. S'inscrivant dans la stratégie nationale de transformation économique, les programmes MIARY offrent une subvention de 15 000 USD à chaque projet retenu, dans le but d’accompagner les porteurs de projets innovants.

Toutefois, comme l’a souligné le coordonnateur national du projet PIC 3, la subvention ne doit pas être l'unique motivation. Les critères de sélection sont rigoureux et basés sur la compétence des promoteurs, l’adéquation des projets avec les objectifs du programme, l'accès au marché et la complémentarité avec d’autres dispositifs d’accompagnement. Pour garantir le succès des projets, les candidats retenus bénéficieront d’un accompagnement personnalisé dispensé par des incubateurs de renom tels que Zafy Tody, NextA et Orange Digital Center. 

Acquisition de compétence

Ce processus d'incubation s'étend sur une durée de 9 à 10 mois, durant laquelle les entrepreneurs suivront trois phases principales : la structuration de l'idée et l'élaboration d'un business plan (3 mois), le prototypage (3 mois), et enfin, la phase "Go to market" (3 mois) qui leur permettra d’accéder aux marchés nationaux et internationaux. Les incubateurs joueront un rôle clé en offrant des formations techniques adaptées aux secteurs concernés, ainsi que des sessions de mentorat, permettant aux promoteurs d'acquérir les compétences nécessaires à la gestion de leurs projets. Ainsi, une fois la phase d'incubation achevée, les porteurs de projet seront soumis à une évaluation technique et financière menée par des experts nationaux et internationaux. Ces évaluations tiendront compte de l'innovation, de la faisabilité technique, de la viabilité financière et de l'impact socio-économique des projets. Seuls les projets répondant aux critères d'évaluation recevront la subvention de 15 000 USD, qui permettra de financer des besoins essentiels tels que les investissements initiaux ou l'achat d’équipements. Pour ce qui est du volet impact, les programmes MIARY visent à dynamiser l’économie locale à travers la création d’emplois et la génération de revenus. Grâce à cette initiative, les entrepreneurs malgaches bénéficieront d’un soutien complet, du développement de leur idée jusqu’à sa commercialisation, ce qui permettra de renforcer l’écosystème entrepreneurial à Madagascar et de promouvoir l'innovation dans des secteurs clés.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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